Las Planques Sortie du 06/04/2014

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Chapelle romane de Las Planques - 81190 Tanus.

La Chapelle de Las Planques est un témoignage du premier art roman méridional. Elle est bâtie sur un promontoire rocheux, dans un méandre encaissé du Viaur. Chapelle romane construite entre le Xle et le Xllle siècle, Notre-Dame de Las Planques, anciennement appelé ,de Belmont, doit son nom à une passerelle qui permettait de franchir la rivière du Viaur pour aller de Tanus à Pampelonne. En occitan, < plancas > signifie les planches. L'édifice était autrefois le centre d'un village qui comptait une vingtaine de maisons vers le XVème siècle. Elle présente l'aspect d'une véritable forteresse, munie d'un clocher-donjon à puissants contreforts. Composée d'une nef centrale sans transept, Las Planques est pourvue de deux collatéraux que couronne à l'est une abside flanquée de deux absidioles. Son chœur est orné de peintures de la fin du XVlle siècle. L'ensemble de l'édifice est bâti en moellons de gneiss et le décor extérieur comprend trois bandes lombardes.
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Chapelle romane de Las Planques. 81190 Tanus.  

La Chapelle de Las Planques est un témoignage du premier art roman méridional. Elle est bâtie sur un promontoire rocheux, dans un méandre encaissé du Viaur, de telle sorte qu'elle domine la rivière des deux côtés.

Une Histoire et des histoires

Chapelle romane construite entre le XIe et le XIIIe siècle, Notre-Dame de Las Planques doit son nom à une passerelle qui permettait de franchir la rivière du Viaur pour aller de Tanus à Pampelonne. En occitan, « plancas » signifie les planches.
A l'origine, au XIème siècle, Las Planques était le siège d'un prieuré monastique portant le nom de Notre Dame de Belmont et appartenait à la puissante famille des Andouque.
En 1062, le prêtre albigeois Deusdet achète l'église à Didon d'Andouque, ainsi que les terres avoisinant, pour remettre l'ensemble à … l'Abbaye Sainte-Foy de Conques. Ce même Didon d'Andouque abandonne aux moines bénédictins de Conques ses droits sur l'église et leur confie son fils Pierre qui deviendra plus tard évêque de Pampelune en Espagne.
Une bulle du Pape confirme, en juin 1153, les droits et possession du monastère de Conques sur l'église de Las Planques. Ces droits se maintiendront jusqu'à la Révolution.
L'édifice était autrefois le centre d'un village qui comptait une vingtaine de maisons vers le XIVème siècle.
Dissimulée au fond d'une vallée et difficile d'accès, l'église servait de refuge à la population locale à l'approche des routiers, bandes de soldats pillards du Moyen Age organisés en grandes compagnies. En 1381 le capitaine Mauléon du Parti Anglais s'empara de cette place forte et y resta durant trois ans.
A la fin de la Guerre de Cent Ans, les habitants des Planques quittèrent peu à peu les lieux et s'établirent progressivement sur les plateaux voisins.
En 1803, Fournials devient le lieu de culte principal et le chef-lieu de la commune des Planques.
En 1860, le mobilier de la chapelle fut transféré à l'Eglise Saint Salvy de Fournials. Las Planques ne servait plus que pour les enterrements. Une sépulture, aux abords de la chapelle, témoigne que le dernier habitant des Planques s‘est éteint en 1917.  

Un témoignage du premier art roman méridional .

Le plan de la chapelle est celui d'une église de prieuré, en grande partie comparable à celui de Notre Dame de l'Oder à Ambialet.
Las Planques présente l'aspect d'une véritable forteresse, munie d'un clocher donjon à puissants contreforts.
Composé d'une nef centrale sans transept, l'édifice est pourvu de deux collatéraux que couronne à l'est une abside flanquée de deux absidioles.
La nef se caractérise par huit piliers octogonaux montés sur des socles circulaires. Les voûtes de cette même nef ont été reconstruites ou restaurées, notamment à l'époque gothique–croisées d'ogives dans la quatrième et dernière travée et plus récemment, suite à un effondrement survenu à la fin du XIXème siècle.
Son choeur est orné de peintures de la fin du XVIIe siècle. Datées de 1696, elles sont aujourd'hui très difficiles à déchiffrer. Ces fresques représentaient des scènes bibliques et notamment la Sainte Famille, Sainte Anne, la Jérusalem Céleste, la fuite en Egypte.
L'ensemble de l'édifice est bâti en moellons de gneiss et le décor extérieur comprend trois bandes lombardes.

  Une restauration longue et difficile

Remaniée aux XVème et XVIème siècles, la chapelle a subi les affres du temps et le manque d'entretien. Entre 1885 et 1887, la voûte centrale et la travée de l'ouest s'écroulèrent. En 1935, un incendie embrase la toiture du clocher qui fut entièrement détruite.
La chapelle demeura ainsi durant de longues années et il fallut attendre son classement comme « Monument Historique »en 1913, pour qu'elle soit restaurée dans des conditions difficiles.
En 1943, grâce à l'Architecte en chef des Bâtiments de France, une entreprise requise pour le travail obligatoire en Allemagne fut cachée dans la chapelle et procéda aux principaux travaux de restauration.
Aujourd'hui encore, des travaux de consolidation doivent être impérativement entrepris, notamment pour ce qui est de la restauration de la toiture.

  Max Assié et le Syndicat d'Initiative de Tanus
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  Tanus : Notre-Dame de Las Planques :de l'occitan Planca : passerelle.

La chapelle se dresse sur un promontoire rocheux qui semblent jaillir des eaux. Construite aux XIe et XIIe siècles, remaniée en partie aux XVe et XVIe siècles, elle dépendait de l'abbaye de Conques en Rouergue. Romane, elle appartient au type des églises à trois nefs terminées par un chevet semi-circulaire voûtée en cul-de-four.
L'ornementation extérieure est sobre. Trois arcatures géminées se joignent aux contreforts du chœur. L'entrée principale est au sud, le tympan est en schiste de pays
L'intérieur est sans mobilier. Il fut transféré ainsi que les cloches à l'église de Fournials en 1860. Une fresque décore le chœur représentant scènes et personnages évangéliques.

Inscrit Monument historique, le 16 février 1913).
L'accès se fait à pied.

http://catholique-tarn.cef.fr/spip.php?article1210